Transmettre son patrimoine numérique, une étape qui se prépare

Selon notre étude réalisée avec Ipsos.Digital, le patrimoine numérique des Français approche les 100 milliards d’euros. Cependant, contrairement aux banques et assurances, les plateformes numériques n'ont pas d'obligation de retrouver les ayants droit, laissant la transmission de ces actifs peu encadrée.

21.10.2024 / Lecture : 2 min

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Transmettre son patrimoine numérique, une étape qui
se prépare

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Pour la sortie de notre Observatoire des Sucessions Numériques, l’Agefi a interviewé notre président et cofondateur Guillaume Parisot au sujet de l’étude réalisé par Ipsos.Digital pour Legitbee.

Ce que dit l’article

Le patrimoine numérique prend une place croissante dans la vie des Français. D'après notre étude menée avec Ipsos.Digital, environ 96,5 milliards d'euros d'actifs numériques sont détenus par des Français en 2024. Ces actifs comprennent les cryptomonnaies, les comptes sur des plateformes de trading, ainsi que des fonds liés au crowdfunding. Près de 39% de la population possède une part de son capital sous cette forme, et cette proportion continue d'augmenter, en particulier chez les jeunes générations. Cependant, la transmission de ce patrimoine est encore un défi.

« Une prise de conscience du grand public est nécessaire pour l'amener à prendre des dispositifs efficaces en faveur de la succession numérique. Parallèlement, il est important que les différents acteurs de ce nouveau patrimoine se saisissent de cet enjeu et adaptent leurs pratiques et leurs outils pour garantir aux usagers français la bonne transmission de leur patrimoine numérique à leurs héritiers » explique Guillaume Parisot, co-fondateur de Legitbee.

Contrairement aux institutions bancaires ou aux compagnies d'assurance, les plateformes numériques n'ont pas l'obligation de signaler les comptes inactifs ou de rechercher les héritiers des détenteurs de ces comptes. Bien que les héritiers aient des droits sur ces actifs, la mise en place de ces droits est encore balbutiante.

« Bien que la loi reconnaisse le droit des héritiers de récupérer ces biens et souvenirs numériques, sa mise en œuvre est balbutiante et le risque de déshérence est majeur », précise Guillaume Parisot.

La nécessité d’une meilleure réglementation et d’une prise de conscience plus large est cruciale pour garantir une bonne transmission de ce patrimoine dans les années à venir.

Découvrez l’article complet sur l’Agefi.

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