Ouest France parle de nous
pour la sortie de notre Observatoire des Successions Numériques, Ouest France à interviewer notre président et cofondateur Guillaume Parisot au sujet de l’étude réalisé par Ipsos.Digital pour Legitbee.
Ce que dit l’article
Le patrimoine numérique, qui inclut des sommes d'argent sur des plateformes de cashback, de jeux en ligne ou encore des cryptomonnaies, représente un enjeu majeur dans les successions modernes. Selon un sondage Ipsos pour Legitbee, près de 100 milliards d'euros sont aujourd'hui détenus sous forme d'actifs numériques par les Français. Pourtant, à la mort d'une personne, récupérer cet argent peut s'avérer très compliqué, notamment si aucune disposition préalable n'a été prise. Guillaume Parisot, cofondateur de Legitbee, précise que
« La succession numérique, c’est pas automatique ».
Néanmoins, la majorité des héritiers n'a pas conscience de ces actifs numériques, ou ne connaît pas les démarches pour les récupérer. La succession de ces biens nécessite souvent des informations précises telles que les identifiants ou l’accès à l’adresse email du défunt. Un autre problème est que les plateformes numériques n’ont pas les mêmes obligations que les banques, qui doivent rechercher les héritiers grâce à la loi Eckert de 2014. Dans ce cadre, beaucoup d'argent non réclamé reste bloqué sur les plateformes.
« Alors, il y a une perte complète de cet argent, en totale déshérence. À la fois pour les héritiers et pour l’État puisqu’il est en plus gardé par les plateformes plutôt que d’être versé à la Caisse des dépôts et consignations, comme c’est prévu pour les comptes bancaires et assurances vie non réclamés. » Explique Guillaume Parisot.
En plus des enjeux financiers, le patrimoine numérique englobe aussi des éléments plus personnels, comme des souvenirs, des contrats ou des photos, souvent stockés dans des clouds, et tout aussi difficiles à transmettre.
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